Le journal de bord du Triangle : Hadra Trance 2024, l’infini à portée de main

Le journal de bord du Triangle est une chronique décalée et immersive réalisée par l’équipe en festival.

“L’infini est la seule limite à notre capacité d’imagination.

Cette année, le Hadra Trance Festival vous ouvre les portes d’un des plus grands mystères de notre existence : l’infini. Une invitation à repousser les frontières de notre compréhension du monde, à ressentir l’infiniment petit dans l’infiniment grand.”

L’équipe du Triangle s’est de nouveau rendue au lac de Vieure, du 22 au 25 août 2024 pour cette 15ème édition du Hadra Trance Festival.

Nico, Manu, Clémence, Maestro et Coco vous racontent tout de leur expédition.

Jour 0 : Un sold-out et un chauve enflammé

Après quelques heures de route (et un pipi sur le fameux chemin de Charly) nous arrivons finalement sur site, bien chargés comme des marmules pour monter la tente sous un soleil des familles.

On se pose, on boit une bière (tu connais) et nous nous dirigeons vers le brief général des  bénévoles pour y découvrir et applaudir toutes les équipes (magnifique photo à l’appui). On y apprend, par ailleurs, (beau jeu la team) que le Hadra Trance festival 2024 est sold-out avant ouverture !

On part alors récupérer notre meilleur stagiaire, Maestro, le champion du monde des cafés dynamiques (dont lui seul a le secret).

Retour sur site après un montage de tente rapide dans la noir (oui sur 3 reporters expérimentés, pas un seul n’a pensé à ramener une lumière) puis on entame notre premier tour du festival pour voir à quelle sauce on va être mangé.

On aperçoit, sur la scène Cocon, la fin du spectacle de feu avec un personnage haut en couleur qui nous a fait bien rire, en faisant rouler son staff enflammé sur sa tête (évidemment sans les cheveux c’est plus simple, le même épi que notre président).

Enfin, on termine ce jour 0 avec un petit cocktail pour le dodo.

Jour 1 : Une mainstage flamboyante, et une alternative puissante

Réveil matin 8h, j’me réveille comme une fleur (si t’as la ref’) puis petit dej’ avec les fameux cafés de Maestro (oui bon, tu l’as sûrement saisie, il y a peut-être un peu de rhum dedans). Retour ensuite au QG communication pour se briefer sur les micro-trottoirs festivaliers (je sais il n’y a pas de trottoirs au Hadra mais t’a capté).

Retour au campement pour manger notre fameuse salade de poulet et œufs de la veille (je t’explique pas l’odeur). Notre voisin, Thomas (le plus beau) nous motive à tendre quelques toiles pour se mettre un coin chill bien à l’ombre.

Puis let’s go to la scène Cocon pour le before opening avec Atlin. Cette année, cette 4ème scène du Hadra axée sur les concerts et l’expérimental, nous offre une scéno simple mais efficace qui n’est pas sans rappeler les portes de Stargate SG-1.

On y retrouve un autre collègue (Manu que vous connaissez déjà bien depuis le Dox’art et Ethereal Decibel) dans sa tente… euh… que dis-je… son palace !

18h, Coco commence les micro-trottoirs dans un style infini avec un chapeau zébré et des bretelles delirium. “Des fous rires avec des festivaliers bon enfant, vous allez pouvoir écouter ça très bientôt”.

19h, on va manger un bout, sur la route on croise un char (toujours plein de surprises ce Hadra) qui nous amène jusqu’à la mainstage pour l’ouverture.

On s’arrête à l’usine à patates pour manger un burger et les amis nous font la petite démonstration d’une marionnette… comment dire… un peu particulière 🙂

Après manger, direction l’ouverture de la mainstage un super concert de Jarl Flamar (et une sortie de méduses psychédéliques dans cet océan de public).

Encore une fois, comme chaque année, on reste scotché sur la scénographie de cette mainstage. Un façade faite d’escaliers infinis (comme l’affiche) nous rappelle un donjon de retro gaming psychédélique.

La canopée, fidèle à la façade, est faite de couleurs vives qui nous propulsent dans le monde onirique bien connu du Hadra Trance Festival.

Puis nous retrouvons Arkeya (notre première interview du weekend) qui nous joue un set explosif et psychédélique pour démarrer les hostilités. Un DJset maîtrisé et pointilleux, bref, une artiste suivie par Hadra TranceMision qui nous prouve aujourd’hui tout son potentiel.

On va alors se boire un cocktail, tous ensemble, avant d’aller danser devant la darkprog bien groovy de Brojanowski, interviewé par Clémence.

Une partie de l’équipe décolle alors pour l’alternative afin d’y découvrir une scénographie organique et un set incroyable de Wodibear.

De l’autre côté, sur la mainstage, l’autre partie de la team dévore le live set de Barket qui, comme toujours, a tout dégommé, avant Psydewise.

Après ça, l’équipe se reforme pour une petite visite de la galerie d’art, gérée cette année en partie par Paul K Art, qui nous colle la rétine sur toile.

Retour fugace sur l’alternative bien sympa avec le live de Fisheye puis on se fait un passage dans le tunnel de string art (vidéo ci-dessous) au milieu du site pour un petit retour sur la mainstage et y découvrir la fin de live de Heavy Fawn.

Une envie de débrief de cette première nuit nous prend soudain (avec un cocktail évidemment) donc retour vers le campement avant un gros dodo réparateur !

Jour 2 : De la Trance Goa, Darkprog et Magicarpe

Réveil à 11h avec un petit déj’. On se motive et let’s go la mainstage pour y voir le live de LowFilter. Un live bourré d’énergies colorées et matinales qui booste le public. Coco décide donc de l’interviewer pour en savoir plus sur son projet :

Ensuite, retour sur cette mainstage (qu’est-ce qu’on l’aime cette scène) pour y voir jouer le copain Autoflow qui nous a tartiné une bonne dose de Goa Trance bien puissante.

Dans le public des lancers d’avion en mousse se balades, au rythmes acidulés du collègue.

En sortant, on ne lui laisse pas le choix, il est temps pour Autoflow de nous lâcher sa meilleure interview, histoire d’avoir son retour et ressenti.

S’enchaîne alors le live de Yurika (découverte pour nous) qui a tout déchiré ! Elle nous propose une interview que l’on ne peut évidemment pas refusé au vue de sa performance :

Puis départ pour Coco sur des micro-trottoirs. Nico en profite d’ailleurs, pour coller des affiches du festival EOS : End Of Summer que l’on coproduit avec les associations Taïma Project, GATTAI et Goa Semoule.

Micro-trottoir à retrouver très bientôt.

D’ailleurs, pendant ce micro-trottoir, Coco a l’occasion de rencontrer l’asso Festi’Signe, qui facilite l’accessibilité et visibilité de la langue des signes française lors de festivals musicaux :

Au retour de Coco, démarre le break de la mainstage. On se pose alors au milieu du site où l’on retrouve des copains. Notre cher président, comme à son habitude, se met à faire rire la galerie avec de belles bêtises… Hula Hoop improvisé, imitation d’un poisson (magicarpe) hors de l’eau, bref on vous met tout ça juste ici pour votre plaisir :

Puis retour sur l’alternative pour assister au concert de Aïtawa (très bonne découverte) avant la reprise de la mainstage avec Elements of Baraka (que l’on a d’ailleurs interviewé sur un autre reportage HADRA ici).

Petite pause de son au campement  puis ça se reprend une bière au bar artiste avant une balade rapide au Cocon. Mais la balade fut vite finie car sur la mainstage, RDV pour écouter le set de Pantomiman, avec qui nous avons vraiment bien rigoler en “off” après son interview

Puis c’est au tour d’Eco Jafar de démarrer son live darkprog qui envoie du lourd ! Après tout ce temps à rater cet artiste Hadra, impossible de ne pas l’interviewer :

(Attention, interviewer « fatigué », âmes sensibles s’abstenir haha).

On retrouve les collègues au bar artiste (lieu de nos interviews hein même si bon bière oblige) puis go sur la scène alternative pour y voir le DJset de Deklicat (PS : c’est de la bombe). On va donc la chercher derrière la scène, pour une interview :

Puis retour sur la mainstage pour le live bien sombre de Vahati, avec interview (évidemment) à la clé : 

Enfin il est grand temps pour nous d’aller dormir afin d’attaquer le Jour 3 du Hadra Trance Festival !

Jour 3 : Session d’hyper vitesse, interviews et drum’n’bass

Petit réveil les pieds hors de la tente et mission caca (faut le dire après tout on a tous les même besoins). Ça part même pour une petite douche avec un peu d’attente mais c’était un vrai plaisir (moment détente quoi).

Après ça, c’est parti pour la scène alternative pour profiter d’une expérience unique : une après-midi de Hitech ! Mais si tu connais bien cette espèce de trance ultra rapide entre 170 et 200 bpm là. 

Bref, d’habitude on vit ce genre d’expérience de nuit ou au petit matin (le genre de set pour finir le public). Mais là, Robin aka Neon Vapor, compte bien nous faire découvrir l’énergie solaire que peut apporter la hitech.

Et c’était… incroyable ! Des barres de rires et sourires entre le public devant cette musique ultra dynamique. 

Cette aprèm a, par ailleurs, commencé avec le live de Kliment que l’on a eu l’occasion de rencontrer :

Puis on y a découvert le projet Yatzee, Briskerz ainsi que Psynamik avant le break de l’alternative.

Petite pause miam miam, la digestion est rude mais ça repart checker le set du copain Primabot (durant lequel on s’est mangé une belle averse) sur la scène le Cocon avant de l’attendre à l’arrière scène pour une interview :

Avant de se remettre dans le son, on a eu l’occasion d’improviser une interview avec l’un des cofondateurs du Hadra Trance Festival : Olivier (que vous avez sûrement aperçu dans le documentaire sur le Hadra).

Petite pause au chalet personnel de Manu et on se retrouve tous sur la mainstage, devant Martian Arts puis Eat Static, après les averses. Encore une belle presta de cet artiste incontournable qui tourne maintenant depuis 1989 sur les scènes de festivals psytrance.

Retour, pour finir cette journée, sur la scène alternative pour manger un peu de drum’n’bass avec Aphrodite, qui a réussi à faire aimer la drum’n’bass à Coco (ce qui n’était pas gagné).

Jour 4 : Un défilé de mode, un closing de fou et la maire de Vieure

Après une bonne nuit de 8h RDV au petit déj. Let’s go vers l’alternative pour y découvrir une scène transformée en sound system dub par High Dubub Sound avec un magnifique concert de Youthie.

Retour sur la scène Cocon pour y voir le super live de Bendja, le moment parfait pour l’interviewer sur son projet :

Ensuite, on apprend qu’à l’espace conférence se prépare un défilé de mode déjanté ! Impossible pour nous de rater ça.

L’animation a malheureusement rencontré quelques embûches (les gens étaient fatigués…) mais certain(e)s ont pu divertir tout le monde avec des déguisements fun et show surréalistes.

C’est maintenant l’heure du dernier micro-trottoir de Coco pour ce Hadra trance festival 2024, qui décide donc de commencer avec l’interview de la tireuse à bière du coin bénévoles :

Interview à retrouvé très bientôt avec les micro-trottoirs Hadra.

Après un petit tour sur la main et l’alternative, une pause s’impose pour se remettre en forme avant le closing spécial made in Hadra.

Le principe était simple : tous les artistes Hadra Records y passent, avec 8min de passage chacun. Autant vous dire que l’énergie était là, le changement (très) régulier de style musical a  remotivé tout le public.

On réussit même à faire quelques micro-trottoirs spécial closing en backstage (dont la maire de Vieure) : 

Interviews spécial closing

Merci infiniment pour l’invitation et le soutien du hadra Trance festival, on se revoit l’année prochaine !!

Nico, Clémence, Manu, Maestro & Coco

Toutes les interviews réalisées sur place