Le journal de bord du Triangle : 4 Jours dans la folie du Dox'Art festival 2024

Le journal de bord du Triangle est une chronique décalée et immersive réalisée par l’équipe en festival.

Du 27 au 30 juin 2024 s’est déroulée la 7ème édition du Dox’Art festival à Hambye (50) en Normandie. Psytrance, hardcore, techno, bass music, house et bien d’autres styles démontrent un festival underground se voulant éclectique.

Trois membres de la team du Triangle (Coco, Nina et Manu) s’y sont rendus pour vous offrir leur expérience sur un plateau d’argent.

En passant par du son, des décos, des dégustations mais aussi par l’interview d’un tonneau et (plein) d’autres bêtises… retrouvez leurs aventures en milieu underground dans cet article immersif !

Jour 1 : Let’s go pour notre 1er festival de la saison !

Après quelques heures de route, nous arrivons directement à Hambye, en Normandie, où vont se dérouler les hostilités du Dox’art festival

Un petit passage à l’accueil bénévole, avec un bazar monstre sur nos épaules, et nous voici confortablement installés dans notre palais (une énorme tente, merci Manu !). Au loin, nous entendons même des bénévoles impressionnés par la taille de notre… demeure (je te vois venir avec ta blague de beauf).

Une petite bière pour fêter l’arrivée et let’s go visiter le site !

Ce 1er tour nous promet un festival d’anthologie. Une énorme mainstage “l’Open Mind Stage” avec une canopée démentielle, un chapiteau “Le Chapi’teuf” avec une scénographie hors norme, un char dragon avec du son, la célèbre fête foraine déjantée du village des Moutons Électriques et une 3ème scène, plus intimiste, “La Piste” (que l’on pensait être la dernière) où nous reconnaissons la patte du collectif Sub Conscience.

Juste derrière cette dernière scène, nous apercevons un labyrinthe fait de tentures ainsi qu’un espace atelier “l’Agora”.

Pour ce 1er jour, seul le Chapi’teuf est ouvert et nous décidons donc, après un super repas bien copieux au catering, d’y passer cette première nuit.

On y découvre LGMX (ayant raté l’ouverture) et nous avons pris une belle claque ! Un crew composé de cuivres et d’instruments à vent reprenant de célèbres titres de psytrance passant d’Astral Projection à Hilight Tribe.

La scénographie aussi nous en a mis plein les yeux. Des colonnes faites de bois, des light de partout, des poteaux entourés de néons et un réglage sonore aux petits oignons nous faisaient presque oublier que nous étions sous un chapiteau.

A la suite de LGMX, se sont succédés Turbine, la célèbre productrice de techno Anetha et Kink. Une première soirée qui nous a permis de voir le jour se lever avant de retourner dans notre “manoir” pour une bonne nuit bien méritée.

Jour 2 : Un labyrinthe, des interviews et l’ouverture de la mainstage !

Jour 2 de ce Dox’art festival ! On se réveille tranquille, on reprend quelques points de vie avec une douche, un lavage de dents pour repartir. Mais à 3 dans la tente, il y en a toujours un pour proposer une petite bière, alors avant de retourner sur le site, petit déjeuner fait de houblons.

Cette deuxième journée démarrait avec la scène des Sub Conscience, alors après un bon repas au catering, nous filons devant le son devant un DJset Vinyle de Sono Sulko.

On en profite pour visiter ce qui n’était pas ouvert la veille : le labyrinthe et l’espace Agora.

Sur cet espace éclectique nous y retrouvons des stands de tatouage, de strass dentaire, un coiffeur, une scène ouverte, une zone d’exposition et d’autres d’activités créatives mais aussi… une zone d’arcade, où Coco a pu y battre le collègue Manu à plate couture sur Street Fighter (photo à l’appuis ci-dessous).

Nous croisons des acteurs présents sur chaque festival, manifestation, concert : la Protection Civile. Nous les reconnaissons tous, en orange et bleu, mais qui connaît vraiment cet organisme ? On décide alors de les interviewer :

Puis nous nous mettons à déambuler dans le labyrinthe. Des petits chemins guidés par des murs de tenture nous amènent vers divers espaces pour se poser puis nous font tomber sur… une scène supplémentaire ! C’est à ce moment précis que Nina a une révélation “En fait, le labyrinthe, c’est une scène Chill mais ludique !” Une superbe idée de la part du Dox’Art.

Une fois sorti de ce labyrinthe, nous retournons sur “La Piste” pour y danser devant Fafazz du collectif Sub Conscience et du label Funky Freaks records. Un set bien groovy qui nous met en jambes et nous décidons d’interviewer ce dernier.

En se baladant, nous tombons sur un bar que nous n’avions pas remarqué jusque là : un bar à vin ! Fan de vin blanc, on se prend un verre et le serveur (big Up à lui car il nous a fait bien rire) nous apprend qu’ils vendent également… venant tout droit des plages de Normandie… des huîtres !! On lui promet alors de repasser le  lendemain à 11h tapante, pour une dégustation avec un blanc bien sec.

Nous croisons également la team Zapping du Dox Art ! Équipés d’une caméra et d’un micro, ils déambulent en permanence pour ne rien louper de l’ambiance du festival et pour proposer un Zap par jour sur l’événement.

On vous met juste ici le zapping de ce vendredi.

A 20h, après de belles rencontres (et quelques bières) l’Open Mind Stage (la mainstage) démarre avec un show coloré de Chamaye

La scénographie de cette scène, réalisée par Locus Pocus, rappelle les grands festivals de psytrance. Une ambiance de science-fiction bien colorée y règne. Des bras mécaniques qui balancent du son. Un cockpit de vaisseau spatial prêt à nous embarquer dans une autre dimension. La canopée immense rappelle également nos célèbres festivals psychédéliques apportant ombre et déco immersive.

Sur scène, le décor et les déguisements psychédéliques de Chamaye nous font penser à Shpongle. Un large sourire se dessine alors sur le visage de toute la team lorsqu’ils se mettent à jouer un track que nous reconnaissons aussitôt : “Niwani” que nous avions découvert plusieurs années auparavant sur le Moutube Summer Hits Vol. 1 (compilation du village des Moutons électriques).

Puis débarque Taalkimia. Un groupe de natural, acoustique trance composé de 8 membres qui démarrent leur carrière ! Un super concert, au point que nous décidons de les interviewer. 

Coco, après avoir passé un moment devant leur bannière “Taalkimia” (photo à l’appui) a tout de même réussi à les appeler TaalkimiNIA en début d’interview (la bière de trop surement) mais le reste de l’interview est super intéressant (à retrouver plus bas) on leur souhaite un bon lancement !

Après tout ça, on profite de la scéno bien lumineuse de la mainstage, des kicks énervés du Chapi’Teuf et il est temps pour nous de retourner à la tente pour récupérer de l’énergie.

Jour 3 : Un tonneau, un petit train, une batterie et la mainstage

Ce 3ème jour du Dox’Art festival démarre très tôt pour notre équipe, puisque nous nous rendons au set de Valise à 06h du matin sur La Piste

Un set bien énergique qui donne le sourire et nous donne envie de savoir d’où vient ce nom… Réponse à découvrir dans leur interview ci-dessous.

Après cette interview, comme promis la veille, direction le bar à huîtres et vins pour déguster un apéro (à 11h) bien iodé ! Quel plaisir, pour les fans d’huîtres d’en retrouver en plein festival.

Une bonne interruption qui nous permet de retourner zouker à fond sur la mainstage devant un artiste bien atypique : DJ Frendleyks ! Un compositeur haut en couleur qui nous a donné le smile devant cette scène imposante. Impossible pour nous de ne pas l’interviewer. Un échange passionnant durant lequel nous découvrons une personne adorable avec de nombreux projets palpitants.

Après cette interview, direction le catering pour un super miam où nous apercevons le maire du village électrique, nous apprenant qu’un coup d’état avait éclaté au sein du village surréaliste du festival et nous décidons donc de l’interviewer. L’échange se passe à l’abri des regards, cachés dans la cabane aux cadeaux du village des Moutons électriques, à retrouver plus bas.

Après cette interview bien amusante, nous allons jeter un œil et une oreille au Chapi’teuf où se prépare un “Show Surprise”. 

Une belle surprise effectivement puisque l’on aperçoit des membres d’un collectif, tout d’or vêtus, nous présentant un show presque dadaïste mélangeant danse et musique.

Un petit retour sur la Piste pour se déhancher et nous croisons les membres du collectif qui ont mis en place cette scène : le Sub Conscience crew. Impossible alors de ne pas les interroger sur leur histoire : 

Attention à toi lecteur, lectrice, car maintenant, c’est là que l’équipe par en cacahuète (et le mot est faible).

Nous apercevons le petit train du village des Moutons électriques : un petit train parcourant le festival avec du son à l’arrière et des cabines-bar ou des membres des Moutons nous servent de superbes cocktails. Nous décidons donc de monter.

En redescendant du petit train, pas le temps de reprendre nos esprits, direction le village des moutons pour faire du bowling humain, où Coco, lancé comme un boulet de canon, réalise un strike ! (vidéo un peut plus bas).

Ensuite, on retrouve quelques copains en train de manger des huîtres, alors pas question de les laisser boire un verre de vin blanc sec sans nous ! 😉 Et puis… Coco… bien gaiement, décide d’interviewer le tonneau sur lequel il était accoudé… (preuve à l’appui ci-dessous)

Puis nous retournons sur la mainstage, dont la pause est à 17h,  pour écouter le Drum Set énergique d’Ultimatom, membre de l’orga du Dox’Art festival. Évidemment, on ne pouvait pas rater une interview sur son projet ET sur l’organisation du festival : 

Comme promis dans l’interview, retrouvez une photo de Tom à la batterie (on a d’ailleurs profité de cette ambiance légère au QG artiste pour faire des bêtises jusqu’à la fin de la pause de la mainstage).

Toujours sur l’espace QG artistes, nous croisons Tim aka Timagin. Un acteur de l’ombre qui réalise la plupart des aftermovies de festivals psytrance et qui a également réalisé le reportage sur les 10 ans d’Hadra. On vous laisse avec son interview : 

De retour sur site, direction le manger pour se mettre bien, on retrouve sur la mainstage les copains de Matibhrama, puis, nous baladant à l’accueil artiste, nous croisons le duo de Trance Goa venu de Belgique que nous attendons tant… Triquetra !

Impossible alors pour nous de ne pas les interviewer (un peu éméchés) avant leur passage de 06h à 08h du matin le lendemain.

Puis nous profitons rapidement des set de L-Xir et Captain Pastek, toujours sur la mainstage, avant d’aller faire un gros dodo.

Jour 4 : de la goa et un festival underground qualitatif

Le réveil du 4ème jour de ce Dox’Art festival, on va pas vous le cacher, fut difficile. 

On se rend rapidement au live set Goa Trance des frangins : Triquetra. Une trance goa acidulée et bien énervée avec du didgeridoo qui nous a transportés pendant 2h avant la pause de la mainstage.

N’ayant plus d’interviews au programme, on en profite pour se balader, profiter du chapiteau et de La piste avant de passer derrière l’ultime étape de beaucoup de festivaliers : l’éthylotest (ce fameux moment bien stressant).

Et là… surprise… notre conducteur (ce fameux Coco qui a bien profité la veille) était à 0.00 ! On décide alors de ne pas traîner (après avoir manger bien sur).

Ces 4 jours ont été une expérience très positive pour la team. Un festival avec une organisation qualitative, un line up éclectique, un site bien optimisé où tout est à côté, un sound système plus que bien réglé et des immenses scénographies… bref un sans faute pour ce festival underground.

On tient à remercier la team du Dox’Art pour leur accueil chaleureux, on ne vous a pas fait de bisous avant de partir (et on s’en veut). Groooos big up également à l’équipe catering qui nous a régalés (vous l’avez surement compris) durant ces 4 jours.

On se dit à bientôt pour de nouvelles aventures !!

Coco, Nina et Manu

Toutes les interviews réalisées sur place